L’histoire moderne regorge d’exemples d’oppression et d’exploitation, mais peu osent pointer du doigt les racines idéologiques et religieuses de certaines pratiques. Dans cet essai, nous dévoilons une vérité troublante : l’exploitation sexuelle, qu’il s’agisse de prostitution ou de pornographie, trouve un précédent inquiétant dans des textes bibliques souvent ignorés ou mal interprétés. Loin d’être des actes isolés de déviants « aliénés de leur judaïsme », ces pratiques sont profondément enracinées dans une tradition qui, à bien des égards, les légitime.
Israël, prostitution et domination globale
Le trafic d’êtres humains dans les années 90, qui a vu environ 500 000 femmes d’Europe de l’Est réduites à l’esclavage sexuel, est souvent attribué à des « mafias russes ». Pourtant, comme l’a documenté Amnesty International en 2000, Israël était au cœur de ce commerce infâme. Des jeunes filles, capturées sous prétexte de meilleures opportunités, étaient séquestrées, battues, et brisées. Israël, décrit comme une « plaque tournante », est ici bien plus qu’un simple spectateur : il incarne un système mondial d’exploitation.
La pornographie, une autre forme de prostitution, est également dominée par des figures juives, comme l’affirme Nathan Abrams dans le Jewish Quarterly. Des personnalités influentes ont transformé ce qui était autrefois une sous-culture marginale en un pilier central de la culture américaine. Mais comment expliquer une telle surreprésentation ? Abrams et d’autres voudraient nous faire croire que ces acteurs sont des juifs « laïcs », détachés des enseignements traditionnels. Une tentative commode de dissocier l’industrie pornographique des racines religieuses. Or, cette séparation est fallacieuse.
La légitimation biblique de l’exploitation sexuelle
L’histoire biblique fournit des exemples explicites de domination sexuelle, notamment dans Nombres 31. Ici, Moïse ordonne le massacre des hommes madianites et l’extermination des femmes et des garçons. Seules les jeunes filles vierges sont épargnées, non pas pour leur sécurité, mais pour être capturées comme butin. Ce n’est pas un cas isolé. Le critère même de leur sélection – ne pas avoir connu d’homme – souligne leur rôle d’esclaves sexuelles. Loin d’être des partenaires ou des épouses, elles deviennent des objets de conquête.
Pire encore, certaines de ces captives sont offertes à Yahvé. L’exégèse biblique révèle que le traitement des captives humaines n’était pas différent de celui des animaux destinés aux sacrifices. Cela pose une question cruciale : si des pratiques aussi barbares que l’esclavage sexuel et les sacrifices humains ont un fondement scripturaire, comment condamner ceux qui, à travers l’histoire, s’en sont inspirés ?
Une tradition d’exploitation et de contrôle
L’auteur nous pousse à reconnaître que cette dynamique d’exploitation sexuelle n’est qu’un volet d’un système plus vaste. L’usure, autre pratique dénoncée par de nombreuses traditions, a également été utilisée comme outil de domination. Par le contrôle financier et l’exploitation sexuelle, une minorité élitiste a systématiquement renforcé sa mainmise sur les nations.
Les exemples abondent, et l’Histoire regorge de faits accablants. La Déclaration Balfour, adressée à Lord Rothschild, illustre cette collusion entre pouvoir financier et projet impérialiste. Ce soutien explicite à un foyer national juif en Palestine trouve ses racines non seulement dans la géopolitique, mais aussi dans une tradition religieuse revendiquant la domination sur des territoires étrangers.
La réhabilitation du pouvoir sous couvert de Foi
Le texte biblique ne se contente pas de tolérer ces pratiques ; il les sanctifie. Des figures bibliques comme Abraham et Esther montrent que l’exploitation des femmes, qu’elle soit sexuelle ou stratégique, était considérée comme une nécessité pour la survie du peuple élu. Même les sacrifices humains, bien que dénoncés ultérieurement, étaient à l’origine commandés par Yahvé lui-même. Cela soulève une question : dans quelle mesure ces pratiques sont-elles encore intériorisées dans des comportements modernes ?
Les figures contemporaines qui dominent l’industrie pornographique ou qui orchestrent des réseaux de prostitution sont-elles réellement « aliénées » de leur tradition, ou agissent-elles conformément à un héritage biblique qui a toujours vu dans l’autre un outil de soumission ? À travers l’histoire, ce double standard moral a permis de justifier l’exploitation des non-juifs tout en renforçant la cohésion interne d’une communauté sous le joug d’une loi divine impitoyable.
Conclusion : dévoiler une vérité cachée
Tout combat humaniste ne peut de se prétendre comme tel s’il ne dénonce pas d’une manière claire et vindicative ce système d’exploitation légitimé par des textes religieux souvent considérés comme sacrés.
Loin de se limiter à des cas individuels ou à des dérives modernes, ces pratiques trouvent leur origine dans un corpus biblique qui, à bien des égards, institutionnalise la domination et l’asservissement.
Si l’exploitation sexuelle et l’usure restent des armes puissantes de contrôle, c’est parce qu’elles s’appuient sur des fondations idéologiques solides. Comprendre ce lien historique et scripturaire est essentiel pour affronter les mécanismes contemporains d’oppression. Il est temps de lever le voile sur cette vérité inconfortable et de remettre en question les récits qui continuent de justifier l’injustifiable.
Khaled Boulaziz