La guerre entre Israël et les mollahs d’Iran n’aura pas lieu

J’ai été surpris de découvrir que Khomeini m’avait menti. Cet acte le place dans la catégorie des politiciens. Cela signifie qu’il est capable de toutes sortes de dérives.

Abolhassan Bani Sadr  – 1ᵉʳ Président de la République Islamique de l’Iran, mort en exile en 2021 en France.

L’Iran, sous la direction des mollahs, a été portée par un désir insatiable depuis sa révolution à étendre son influence dans les pays à majorité sunnite. Cette analyse examine de près la stratégie mise en œuvre par ses dirigeants afin de réaliser ces objectifs pernicieux et expansifs.

Contexte historique

 L’influence de l’Iran dans la région remonte à plusieurs décennies, et elle a été façonnée par divers facteurs, notamment la révolution islamique de 1979. Depuis lors, les mollahs au pouvoir ont cessé de chercher à élargir leur sphère d’influence au Moyen-Orient en utilisant divers moyens.

Stratégie d’influence

Appui aux groupes chiites locaux : L’Iran a soutenu activement des groupes chiites dans les pays sunnites, renforçant ainsi son influence. Cette approche a été adoptée particulièrement en Irak, Liban et Syrie, où des groupes paramilitaires chiites, appuyés par les gardiens de la révolution, ont décimé les parties politiques sunnites.

Ingérence politique : L’Iran a exercé une influence significative sur les affaires intérieures de plusieurs pays sunnites en intervenant dans leurs processus politiques. Cette ingérence peut se manifester par la formation d’alliances stratégiques avec des factions politiques chiites ou par des actions ouvertes à l’encontre des composantes adverses dans ces pays.

Propagande religieuse : Les mollahs iraniens ont également utilisé la propagation de l’idéologie comme un moyen d’étendre leur influence. À coups de millions de dollars, des institutions et des émissaires religieuses se sont souvent déployés pour promouvoir la vision théologique des mollahs, cherchant à s’assurer la sympathie des populations chiites locales.

Objectifs géopolitiques

Création d’un arc chiite : L’Iran travaille d’arrache-pied à établir un arc chiite à travers la région, reliant l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban. Cette continuité territoriale renforcerait sa position et consoliderait son influence politique, économique et militaire.

Contestation de l’influence sunnite : En occupant des pays à majorité sunnite, l’Iran a détruit l’influence traditionnelle des puissances sunnites dans la région, créant ainsi une nouvelle domination qui favorise ses intérêts.

Réactions régionales et internationales

Les visées expansionnistes de l’Iran soutenues en sous-main par les néoconservateurs sionistes ont suscité diverses réactions au sein de la communauté internationale. Certains pays sunnites perçoivent ces actions comme une menace directe, tandis que d’autres adoptent une approche plus conciliante, cherchant à établir un dialogue constructif avec Téhéran, entre autres le régime algérien.

Liens avec Israël depuis l’affaire des Contras

Depuis l’affaire des Contras dans les années 1980, les relations entre l’Iran et Israël ont été marquées par une vision stratégique et des intérêts convergents. L’affaire des Contras, un scandale politique majeur impliquant la vente d’armes par les États-Unis à l’Iran via l’entité sioniste dans le cadre d’une tentative visant à financer les rebelles Contras au Nicaragua, a été un point révélateur dans les relations régionales.

Sans surprise, au fil des ans, ces rapports ont mis à jour une coopération tacite entre Israël et l’Iran sur plusieurs questions sécuritaires, en dépit d’apparentes divergences idéologiques et politiques.  Des échanges d’informations sur des menaces communes, telles que les partis sunnites, sont régulièrement partagées, créant ainsi une alliance pragmatique dans un contexte régional instable.

Malgré les tensions persistantes et les divergences idéologiques entre l’Iran et Israël, il est important de noter que la menace constante d’une guerre directe entre ces deux nations n’a été qu’un épouvantail agité devant les masses musulmanes à des fins inavouables.

Le simulacre d’un dialogue diplomatique continu, noyé dans un verbiage confus, s’inscrit dans une tentative de manipulation des esprits crédules. Les mécanismes de médiation internationale, soutenus par des efforts bilatéraux entre les parties concernées, ne sont que des parodies où l’essentiel des négociations se déroule à l’abri des projecteurs.

À cet égard, il convient de souligner que l’engagement de l’Iran en faveur de la cause palestinienne, souvent présenté comme un pilier central de sa politique étrangère, n’est qu’un cheval de Troie visant à promouvoir une image idéalisée de l’Iran, celle d’un régime militant sans compromis pour rétablir les droits du peuple palestinien sur sa terre. Des observateurs avérés estiment cependant que ce soutien affiché aux palestiniens n’est qu’une couverture, dissimulant des aspirations plus vastes et potentiellement plus préoccupantes.

Ces voix démontrent que l’objectif ultime de l’Iran est sa quête de l’arme nucléaire et une hégémonie régionale. La possession de l’arme nucléaire, si elle venait à se concrétiser, pourrait considérablement changer l’équilibre des forces au Moyen-Orient, rendant cette partie du monde sous contrôle d’Israël et des mollahs d’Iran.

En conclusion, les ambitions géopolitiques de l’Iran dans les pays sunnites découlent d’une stratégie dont les ramifications sont historiques, impliquant des moyens politiques, religieux et militaires.

D’autre part, bien que les relations entre l’Iran et Israël se veulent teintées de méfiance, la réalité est tout autre.  

Au sein du théâtre d’ombres, l’Iran s’avance avec une ardeur débordante, aspirant à une hégémonie complète sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Dans sa quête, elle déploie tous les artifices à sa disposition, y compris en manipulant la cause palestinienne.

Si, autrefois, la révolution islamique avait porté en elle l’espoir pour les opprimés de la terre, le temps l’a métamorphosée en un élément insidieux. Cette force inassouvissable s’efforce désormais de soumettre ces mêmes opprimés à une idéologie expansionniste, émanant d’une source commune à celle qui modèle les méfaits des élites ténébreuses de ce monde.

Le poignard de la perfidie chiite persiste à infliger des entailles profondes au corps du monde musulman, ce faisant depuis les événements déchirants aux prémices de l’Islam, marqués par l’assassinat de trois de ses dirigeants les plus illustres, à savoir Athmane, Omar et Ali.

Khaled Boulaziz