Palestine : Génocide sous chantage nucléaire

Nous les vaincrons, même si Dieu est avec eux.

Déclaration du 1ᵉʳ ministre de l’entité sioniste

Gaza endure d’immenses souffrances, mais demeure résolue. Face à cette épopée héroïque, Amichay Eliyahu, membre du gouvernement de Netanyahou, issu d’une lignée de talmudistes notoires et soutenu par un bloc occidental à genoux, a évoqué, durant le mois en cours, la possibilité de recourir à l’arme nucléaire contre la population courageuse des Gazaouis.

C’est une première, un gouffre abyssal que nul membre d’aucun gouvernement n’avait osé franchir, jetant ainsi une ombre sinistre sur l’enclave palestinienne et sur le reste du monde. Dans le cabinet de Netanyahou, Eliyahu se dresse comme un exemple monstrueux parmi les exaltés qui siègent au sein de l’exécutif israélien.

Dans le parti extrémiste Otzma Yehudit, Eliyahu détient le portefeuille du patrimoine au sein de cette assemblée gouvernementale. Interrogé par des journalistes quant à l’opportunité de déclencher le cataclysme nucléaire, sa réponse résonne comme un écho funeste : « C’est l’une des possibilités », a-t-il suggéré, selon des propos rapportés par le Times of Israël.

Bien que les déclarations de ce ministre extrémiste concernant l’utilisation de l’arme nucléaire contre Gaza soient d’une gravité incommensurable, elles ont été accueillies par un silence assourdissant de la part d’un Occident acculé, incapable de réagir ou de les condamner de quelque manière que ce soit.

Ces élucubrations yeshiviques invitent à examiner de près l’arsenal nucléaire israélien en lien avec les dirigeants de ce même pays qui adhèrent au messianisme talmudique, et les implications que cela pourrait entraîner. Un aspect qui n’est actuellement pas pris en compte dans l’évaluation des répercussions potentielles de l’escalade du conflit à Gaza. Il y a deux décennies, lors de la guerre génocidaire contre la résistance hautement légitime, initiée par le président américain George W. Bush et orchestrée par les néoconservateurs sionistes, le Premier ministre israélien Ariel Sharon considérait cette entreprise comme une opportunité pour Israël, en tant qu’acteur majeur, prêt à entraîner les États-Unis dans cette aventure, y compris une attaque tant souhaitée contre l’Iran, accompagnée d’une nouvelle campagne visant à intimider les Palestiniens restants pour les pousser à quitter leur terre en direction des États arabes voisins.

Israël avait clairement l’intention de recourir à sa capacité nucléaire en cas de nécessité, comme l’a exposé en 1991 l’éminent journaliste d’investigation Seymour Hersh dans son livre The Samson Option. Le titre du livre évoque la stratégie nucléaire du gouvernement israélien, qui prévoit une réponse nucléaire massive en cas de menace extérieure mettant en péril l’intégrité de l’État. Cette stratégie fait référence à la figure légendaire de Samson, qui a renversé les piliers d’un temple philistin, provoquant l’effondrement du toit et sa propre mort, ainsi que celle de milliers de Philistins présents pour assister à son humiliation.

Une source du sérail politique, proche des milieux rabbiniques, a déclaré à Seymour Hersh : « Nous nous souvenons encore de l’horreur d’Auschwitz. La prochaine fois, nous emporterons tout le monde avec nous. » Lorsqu’on lui a demandé comment le reste du monde réagirait si Israël venait à utiliser ses armes nucléaires pour anéantir ses voisins arabes, il a répondu : « La réaction dépendrait de celui qui prendrait une telle décision et de la rapidité avec laquelle elle serait mise en œuvre. Nous possédons plusieurs centaines de têtes nucléaires et de missiles, capables de cibler diverses cibles, y compris Rome. La plupart des capitales européennes sont à portée de notre force aérienne. »

Dans ce même contexte, Moshe Dayan a déclaré : « Israël doit adopter l’attitude d’un chien enragé, trop redoutable pour être défié. Je peux également vous affirmer que nos forces armées ne se situent pas à la 30ᵉ position mondiale, mais plutôt à la 2ᵉ ou 3ᵉ en termes de puissance. Nous avons la capacité de générer un impact mondial significatif, et je peux vous garantir que cela se produirait avant que quiconque envisage la disparition d’Israël. »

Le monde, médusé et pétrifié, se trouve au bord de ce qui pourrait vraisemblablement être une menace existentielle, mais cette fois-ci nucléaire. Israël possède un arsenal atomique conséquent qu’aucun responsable occidental ne peut même évoquer, et est actuellement en situation de guerre, tout en étant théoriquement prêt à utiliser ces armes, en commençant par Gaza, et très probablement contre tout autre pays si sa propre sécurité était menacée, risquant ainsi d’entraîner le reste du monde dans le conflit.

En fin de compte, Israël, baignant dans un délire talmudique génocidaire, semble avoir rejeté de manière absolue la logique, la raison et le consensus historique, en adoptant une politique de violence extrême envers les Palestiniens en premier lieu, et potentiellement envers le reste de l’humanité dans un second temps.

Qui peut mettre un terme à ce scénario terrifiant, dont le résultat final risquerait de causer d’importants dégâts à notre planète, voire à la Terre entière ?

Dans cette sinistre danse de la roulette nucléaire israélienne, les yeux du monde se tournent avec une anticipation croissante vers la Russie orthodoxe, une puissance tout aussi apocalyptique, seule capable de défaire ce « chien enragé » qu’est Israël.

Dans sa plus récente œuvre, Poutine contre Poutine, Alexandre Douguine appelle le maître du Kremlin à rompre avec l’inertie qui l’enserre et à proclamer haut et fort son opposition, en pensée et en action, au sionisme, ce mal absolu qui ensanglante notre époque.

Tout cela dans la plus grande incertitude, affirmant sans détours que le combat en cours appartient en premier lieu aux damnés de cette région du monde, et que nulle autre force ne peut les mener à la victoire, que celle issue de leur propre volonté.

Âme tourmentée et momentanément asservie, mais toujours éveillée, la Nouvelle Russie demeure dans l’attente d’un Alexandre III, dont Poutine connaît bien le parcours historique.

Khaled Boulaziz