Dans la tourmente actuelle du monde, l’Algérie est plongée dans une situation complexe, qui appelle une attention particulière, comme le montrent les récentes déclarations du secrétaire d’État américain. Il transparaît clairement, aux yeux de ceux dotés d’un soupçon de sagesse, que les États-Unis ne se révèlent point être les bienfaiteurs désintéressés que l’on nous décrit. Les louanges hypocrites de leur ambassadrice en Algérie ne sont qu’un voile jeté sur les véritables desseins de Washington, qui, par sa conduite hostile, révèle clairement que l’établissement de rapports francs avec ces fauteurs de troubles du monde, appuyant le génocide de l’entité sioniste en Palestine, est une chimère.
Blinken, en mettant l’Algérie sur une liste infamante, l’accable de graves violations de la liberté religieuse, se fondant sur un rapport de l’ambassade américaine à Alger. Dans cette comédie politique cachée sous des masques, l’ambassadrice américaine en Algérie n’est que le porte-voix amplifié des sionistes Blinken, Nuland et Sherman, les vrais maîtres de la politique extérieure américaine, agissant comme des serviteurs zélés en faveur d’Israël. Ceux qui président au destin de l’Algérie devraient sérieusement s’interroger sur la folie morbide de l’administration américaine à l’égard de notre pays.
Le secrétaire d’État américain somme les algériens de mettre un terme aux abus, aux agressions contre les communautés religieuses minoritaires, à la violence communautaire et aux peines injustifiées pour des expressions pacifiques, tout en gardant un silence étrange face aux politiques génocidaires perpétrées par l’armée israélienne à Gaza.
Doit-on encore accorder du crédit aux jugements et aux sanctions de ce gendarme du monde qui révèle de plus en plus son rôle funeste, semant le désordre partout et anéantissant toute espérance de paix et de sérénité pour l’humanité ?
D’autre part, en tandem et pour accroître les pressions sur notre pays, les Émirats arabes unis s’immiscent aussi à partir d’un autre front. Abu Dhabi a offert des avantages financiers en échange de la rupture des relations entre le Mali et l’Algérie, ainsi que de l’engagement à se joindre aux pays soumis au régime de Tel-Aviv, dans le cadre des accords d’Abraham, manigancés par le sous-fifre Mohammed Ben Zayed, marionnettiste pour le compte de l’AIPAC.
En plus, il est essentiel de ne pas oublier que cette administration américaine est largement dominée par une majorité de juifs sionistes, capables d’exercer une pression excessive sur l’Algérie. Au Congrès et au Sénat américains, leurs coreligionnaires occupent des postes clés, une réalité incontestable qui s’étend même aux médias et aux finances, une emprise qui se propage comme une mauvaise herbe. (1)
Avec la normalisation des relations diplomatiques et la collaboration militaire entre le Pouvoir Marocain et Israël, une complexité inquiétante s’installe à l’ouest de nos frontières. Sous l’égide du prince des ténèbres du Makhzen, André Azoulay, une force redoutable s’est infiltrée progressivement, mais sûrement.
Cette conjuration mortelle se met en place lentement, dévoilant une réalité que l’Algérie, ses dirigeants et son peuple doivent affronter sans tarder.
Certes, un péril plane, mais il est impératif de souligner que les manœuvres des néo-conservateurs, orchestrées par les sionistes et leurs relais, ne suffiront pas à faire fléchir l’Algérie. Ces néoconservateurs sionistes, obstinés qu’ils sont, tentent vainement de profiter de chaque occasion pour imposer leur dernier ultimatum à l’Algérie. Cela rappelle étrangement l’épisode entre James Baker et Tarik Aziz, le ministre des Affaires étrangères irakien, juste avant le chaos provoqué par les Américains en Irak.
Les intrigues perfides de cette bande, quoique pourvues de moyens puissants, mais dénuées de courage, ne peuvent ébranler la foi séculaire de notre peuple. Une foi en Dieu et les idéaux d’Abane Ramdane et de Larbi Ben M’Hidi, nos guides immortels dans ce tumulte.
Une fois de plus, l’Algérie se tient au croisement des destinées, mais elle émergera victorieuse et renforcée. C’est son destin inévitable, car notre peuple est forgé dans le creuset de la résistance et de la survie. Les Algériens, en dépit des augures pessimistes, sont tissés d’une étoffe de Phénix, persévérants et déterminés à contrecarrer toutes les conjurations.
Il est impératif, en fin de compte, que les néo-conservateurs sionistes et leurs idéologues saisissent que l’Algérie ne saurait être comparée à l’Ukraine. Attali, Stora et leurs alliés devraient sérieusement leur faire prendre conscience de cette réalité.
Khaled Boulaziz
(1) https://www.jewishvirtuallibrary.org/jews-in-the-biden-administration
(2) https://www.jewishvirtuallibrary.org/jewish-members-of-the-116th-congress