Introduction : Un historien ou un propagandiste ?
Alors que le peuple palestinien endure un martyre sans fin—assiégé, bombardé, expulsé de ses terres—les puissances occidentales, sous la direction de figures comme Donald Trump, ont ouvertement menacé de les anéantir. De la reconnaissance illégale de Jérusalem comme capitale d’Israël à l’approbation explicite du colonialisme des colons, l’assaut contre l’existence palestinienne n’a jamais été aussi flagrant. Mais pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, il faut se souvenir de l’un des idéologues de cet ethnocide : Bernard Lewis.
Lewis n’était pas un simple historien—il était un propagandiste déguisé en universitaire, un architecte clé de l’islamophobie et un idéologue sioniste qui a consacré sa carrière à falsifier l’histoire au service de l’impérialisme occidental et de la suprématie israélienne. Son travail était une attaque directe contre le monde arabe, conçue pour déshumaniser les musulmans, justifier le colonialisme et fabriquer des armes idéologiques pour les puissances occidentales assoiffées de guerre. Ses livres et ses essais ne relevaient pas de l’histoire objective ; ils étaient des munitions pour ceux qui cherchaient à dominer, exploiter et détruire le monde islamique. De son obsession à présenter l’Islam comme intrinsèquement arriéré à son soutien enthousiaste aux interventions militaires américaines, Lewis était un mercenaire intellectuel dont les écrits ont alimenté la guerre, l’occupation et la souffrance de millions de personnes.
Ce texte révèle la véritable nature de Bernard Lewis : un agent sioniste dont l’œuvre a consisté à calomnier les Arabes et l’Islam, à légitimer la destruction des nations musulmanes et à nourrir la paranoïa raciste qui continue de façonner les politiques occidentales aujourd’hui.
La véritable mission de Lewis : Diaboliser l’Islam pour justifier la domination occidentale
Bernard Lewis a construit sa carrière sur un message unique et incessant : l’Islam est une civilisation de l’échec. Il a décrit le monde islamique comme prisonnier d’un état de déclin permanent, incapable de démocratie et condamné à la stagnation. Son livre tristement célèbre What Went Wrong? (2002) était un chef-d’œuvre de distorsion historique, rejetant la faute des souffrances des Arabes et des musulmans sur eux-mêmes tout en ignorant commodément des siècles de colonisation occidentale, d’invasions militaires et d’exploitation économique.
Pour Lewis, la cause des problèmes du Moyen-Orient n’était jamais l’interférence coloniale, les coups d’État soutenus par l’Occident ou les frontières artificielles tracées par les puissances européennes—c’était toujours l’Islam lui-même. Il ne s’agissait pas d’une enquête académique innocente. C’était une attaque délibérée contre l’identité arabe et musulmane, destinée à les priver de leur rôle historique et à les réduire à l’éternel « problème » que l’Occident doit « corriger ».
Ses prétendues recherches sont devenues l’épine dorsale intellectuelle des politiques anti-musulmanes en Occident. Ses mensonges ont façonné la rhétorique raciste qui a justifié la guerre en Irak, l’invasion de l’Afghanistan et la soi-disant « Guerre contre le terrorisme ». Ses écrits ont offert aux néoconservateurs un récit parfait : le Moyen-Orient ne souffre pas à cause de décennies d’oppression occidentale, mais parce que les Arabes et les musulmans seraient trop primitifs pour se gouverner eux-mêmes.
L’agenda sioniste : Effacer la lutte palestinienne, légitimer l’oppression israélienne
L’animosité de Lewis envers les Arabes ne relevait pas uniquement de l’histoire—elle était profondément politique, et en particulier sioniste. En tant que fervent défenseur d’Israël, Lewis a joué un rôle clé dans la diffusion de l’idée selon laquelle les Arabes sont incapables d’avoir un État, renforçant ainsi la rhétorique raciste israélienne selon laquelle les Palestiniens ne méritent pas une nation. Son refus de reconnaître les crimes de guerre israéliens, son mépris du sort des Palestiniens et son effacement total de la violence coloniale sioniste révèlent son véritable objectif.
Son projet intellectuel s’alignait parfaitement avec la propagande israélienne :
- Il a présenté la résistance arabe comme une haine irrationnelle. Pour Lewis, les mouvements de libération palestiniens n’étaient pas des luttes contre une occupation brutale mais des expressions de barbarie.
- Il a blanchi les crimes de l’Occident et d’Israël. Le colonialisme, le vol des terres et le nettoyage ethnique étaient absents de ses analyses—seuls les « échecs » arabes et musulmans comptaient.
- Il a aidé à justifier l’intervention occidentale. Ses théories ont fourni les arguments intellectuels nécessaires au soutien militaire continu des États-Unis à l’expansionnisme israélien et à la destruction des nations arabes.
Le rôle de Lewis était clair : fournir les « preuves » historiques que les Arabes et les musulmans sont le problème, afin que leur oppression, leur bombardement et leur déplacement puissent être perçus comme nécessaires et même bénéfiques.
Lewis et le colonialisme : Un partisan de l’impérialisme occidental
Non seulement Lewis a diabolisé l’Islam, mais il a également célébré l’impérialisme occidental. Il a idéalisé la domination coloniale britannique et française, affirmant que les Arabes et les musulmans étaient mieux sous le joug européen. Il a présenté les invasions coloniales comme des missions civilisatrices, ignorant les génocides, l’esclavage et le pillage massif commis par les puissances occidentales.
Il a ridiculisé les mouvements anticoloniaux et minimisé la violence occidentale. Pour lui, le problème n’était jamais les puissances étrangères qui ont pillé et asservi la région—c’étaient les Arabes et les musulmans qui osaient résister.
Son révisionnisme historique a effacé :
- Comment les colonisateurs ont détruit les institutions éducatives islamiques et imposé des régimes autoritaires.
- Comment les États-Unis et leurs alliés ont renversé des gouvernements démocratiques dès que les Arabes ont tenté de s’autogouverner.
- Comment les dictateurs soutenus par l’Occident ont maintenu le Moyen-Orient divisé et exploitable.
En supprimant ces vérités, Lewis s’est assuré que la faute des souffrances du Moyen-Orient retombe toujours sur les Arabes et les musulmans—et jamais sur leurs véritables oppresseurs.
Conclusion : L’héritage d’un idéologue haineux
Bernard Lewis n’était pas un historien objectif. Il était un agent de l’impérialisme occidental et de la propagande sioniste, un homme dont l’œuvre visait à calomnier les Arabes, à diaboliser l’Islam et à justifier les guerres. Ses livres n’étaient pas de l’histoire, mais de la politique : des armes idéologiques destinées à légitimer l’oppression et la destruction des nations musulmanes.
Ses idées ont jeté les bases de l’islamophobie en Occident. Ses récits ont donné naissance à des politiques racistes qui ciblent encore les musulmans aujourd’hui. Son héritage n’est pas celui d’un érudit, mais d’un homme dont les écrits ont contribué à la souffrance, à la mort et à la destruction de peuples entiers.
Bernard Lewis n’a pas seulement écrit l’histoire—il a aidé à la façonner. Et le monde est bien plus sombre à cause de lui.
Khaled Boulaziz