Algérie-Maroc : La guerre que le lobby sioniste mondial n’aura pas

Ressusciter l’unité contre l’éternel ennemi : un appel à la fraternité maghrébine

L’Histoire du Maghreb est celle d’une lutte incessante pour la liberté, marquée par des épisodes de grandeur et des trahisons poignantes. Alors que certains cherchent aujourd’hui à diviser nos peuples pour préserver leurs intérêts obscurs, il est urgent de rappeler les liens indéfectibles qui unissent l’Algérie et le Maroc, et de désigner l’ennemi commun : les adorateurs du veau d’or et les nostalgiques d’une Pax Judaica rêvée sur les terres du Grand Maghreb.

Un héritage partagé, une fraternité à préserver
De l’Ouest à l’Est, le Maghreb partage une histoire commune façonnée par des luttes contre les invasions étrangères, qu’elles soient romaines, ottomanes ou coloniales européennes. Nos ancêtres ont combattu côte à côte, unis par une culture, une langue et une foi partagée, pour protéger leur souveraineté et leur dignité. Cet héritage de résistance est aujourd’hui menacé par des forces qui œuvrent dans l’ombre pour alimenter la discorde et fragmenter la région.

Les récentes tentatives d’instrumentaliser l’histoire – comme l’article du New York Times évoquant la trahison du Maroc contre l’Émir Abdelkader – ne visent pas à promouvoir la vérité, mais à semer le doute et la méfiance entre frères. Oui, des erreurs ont été commises, mais l’ennemi véritable n’est pas un voisin. Il est celui qui, à travers les siècles, a manipulé nos divisions pour imposer sa domination économique, culturelle et idéologique.

Les adorateurs du veau d’or : une menace séculaire
L’ennemi de toujours n’a pas changé : ce sont ceux qui vénèrent le veau d’or, ce symbole du capitalisme sans âme, de l’avidité et de la domination. Ce culte matérialiste, aujourd’hui incarné par les néocolonialistes, les sionistes suprémacistes et leurs alliés, a toujours cherché à réduire les peuples libres à l’état de simples rouages dans leur machine de pouvoir.

Ces forces, nostalgiques d’une Pax Judaica, rêvent d’imposer leur hégémonie sur le Maghreb. Elles utilisent les élites corrompues et les mercenaires de la plume pour brouiller notre mémoire collective et réécrire notre histoire. Elles infiltrent nos gouvernements et nos institutions, imposent des accords humiliants, et désintègrent toute tentative de construction d’un futur commun.

Un ennemi commun, une cause commune
Face à ces tentatives de domination, il est vital de nous rappeler que l’union fait la force. Nous avons un ennemi commun, celui qui a toujours cherché à nous soumettre : les tenants de l’ordre capitaliste néocolonial et leurs alliés, qui s’efforcent de nous diviser pour mieux nous exploiter. Ils utilisent la propagande pour justifier leur oppression en Palestine, leurs guerres en Orient, et leurs ingérences au Maghreb.

Le projet des BRICS, un levier pour un monde multipolaire et pacifique, représente une menace existentielle pour ces forces. Voilà pourquoi ils multiplient les efforts pour maintenir nos nations sous leur joug. En attisant les tensions entre l’Algérie et le Maroc, ils espèrent briser la résistance d’une région stratégique et riche en potentialités.

L’unité ou la servitude : un choix historique
Aujourd’hui, plus que jamais, l’Algérie et le Maroc doivent surmonter les blessures du passé pour forger un avenir commun. Nos luttes ne doivent pas être dirigées contre nos frères, mais contre ceux qui cherchent à perpétuer la domination des puissances étrangères sur notre région.

L’ennemi de toujours n’a pas changé, mais les temps, eux, ont changé. Nous avons désormais les outils pour briser ses chaînes : l’éducation, la solidarité, et une vision partagée d’un avenir débarrassé des adorateurs du veau d’or. C’est dans l’unité maghrébine, renforcée par la mémoire de nos luttes communes, que réside notre salut.

Et jamais, l’Algérie et le Maroc n’entreront en guerre l’un contre l’autre.
Ces peuples, unis par des siècles de fraternité, sont assez mûrs pour défaire et faire échec aux plans de ceux qui veulent rendre inéluctable un conflit entre eux. Leur destin commun est de marcher ensemble, et non de s’affronter pour le plaisir de ceux qui prospèrent sur leurs divisions.

Khaled Boulaziz