J’Accuse : Israël et la contradiction génocidaire

Israël, État des contradictions, s’enfonce dans une hypocrisie insoutenable : nier le génocide tout en le commettant, tout en exigeant le droit de l’accomplir. Il ne suffit plus de détourner les yeux ; l’heure est venue de dénoncer. Israël, ce soi-disant bastion de la moralité, révèle son vrai visage à Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, les masques sont tombés. Les actions d’Israël, autrefois cachées sous un vernis de vertu, exposent aujourd’hui une barbarie inouïe. Ceux qui, comme moi, ont soutenu Israël, voient désormais la vérité cruelle : un État et une société civile plongés dans une sauvagerie sans borne. Pendant neuf mois, j’ai observé, j’ai écouté, j’ai consigné les atrocités d’Israël. Ce n’est pas par des mots, mais par ses actions qu’Israël se révèle : une nation en guerre contre une population innocente.

Les Israéliens, dans leur immense majorité, que ce soit dans le secteur public, privé, ou le « tiers secteur », justifient, affinent et mentent sur la « frénésie de meurtres de haute technologie » que leur armée déchaîne à Gaza. Israël et ses soutiens américains exportent cette campagne de terreur en Cisjordanie et menacent de l’étendre au Liban.

L’usage des termes « antisémite » et « sympathisant terroriste » devient une arme pour diffamer des millions, voire des milliards de personnes, surtout dans les pays du Sud. Israël perpètre un massacre général à Gaza qui secoue les consciences à travers le monde. Pourtant, Israël persiste, revendiquant le droit de tuer et de tromper. Il exige du monde qu’il nie ce génocide, qu’il le justifie, ou qu’il se prépare à être marginalisé.

Mais cela ne réussira pas.

Roger Garaudy, dans ses travaux sur les mythes fondateurs de l’État d’Israël et le sionisme génocidaire, a montré que l’histoire telle que racontée par les vainqueurs cache souvent une vérité sombre. Israël, en niant ses actes tout en les perpétrant, incarne cette contradiction performative mise en lumière par Garaudy.

Israël et la vérité du génocide

Nos dirigeants à Washington et leurs maîtres à Tel Aviv cherchent à nous conditionner à accepter la mort quotidienne des Palestiniens, à justifier ou nier l’holocauste imposé par Israël. L’Éthique de l’argumentation du Dr Hoppe conteste cette réalité tordue, démontrant l’incohérence de nier les actes génocidaires tout en les accomplissant.

Le génocide, l’ethnocide et le domicide ne peuvent jamais être justifiés. Affirmer être justifié dans leur accomplissement, c’est incarner une contradiction grotesque. Être plongé dans de telles horreurs, c’est être moins qu’humain, moins que rationnel. Les lois contre le génocide protègent les droits naturels de l’homme contre les actions des sociopathes et des tueurs en série.

Israël : Le fardeau du génocide

La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide interdit l’imposition de « mesures destinées à empêcher les naissances au sein du groupe ». À Gaza, il n’y a plus de services maternels. Accoucher en toute sécurité y est presque impossible. Les actions génocidaires d’Israël englobent la destruction des conditions de vie, les meurtres, les dommages corporels et mentaux, ainsi que l’incitation publique au génocide.

La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de « cesser immédiatement les opérations militaires dans le gouvernorat de Rafah », qualifiant cette attaque d’acte de génocide. Mais Israël a continué ses bombardements, défiant l’autorité de la CIJ et exposant une hypocrisie flagrante.

Conclusion

La frontière entre les actions légitimes et les crimes de guerre est floue dans les opérations israéliennes à Gaza. Les tentatives de la communauté internationale pour tracer cette ligne se heurtent à la réalité brutale des massacres de masse perpétrés par Israël. La persistance de ces actes révèle une vérité troublante : Israël justifie et nie simultanément ses actes de génocide, soulignant une contradiction performative qui défie la raison et la morale.

J’accuse Israël de commettre des atrocités tout en les niant, de revendiquer le droit de tuer tout en se prétendant vertueux. J’accuse les dirigeants israéliens et leurs alliés de Washington de complicité dans ce crime abominable contre l’humanité. J’accuse, enfin, le monde de détourner le regard alors que l’injustice est criante. Le moment est venu de dire la vérité, de reconnaître le génocide et de tenir Israël pour responsable.

Khaled Boulaziz