Dans le continuel génocide de l’entitée sioniste contre la Palestine, le bilan des vies civiles continue d’augmenter sans répit. Le dernier chapitre de cette folie meurtrière s’est déroulé lorsque le chef de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a fait une déclaration accablante concernant une frappe aérienne israélienne sur une école située dans la bande de Gaza. L’école, nommée Al-Sardi, était sous l’égide de l’ONU, servant de refuge pour les personnes déplacées au cœur de l’enclave.
Les autorités criminelles israéliennes ont sans honte et sans le moindre remord revendiqué la responsabilité de l’attaque, qui a eu lieu sous le couvert de l’obscurité. Elles ont affirmé que leur cible était une prétendue base du Hamas cachée dans les locaux de l’école. Cependant, l’absence de tout avertissement préalable aggrave les circonstances déjà graves entourant l’incident. Sans suffisamment de temps pour évacuer, des civils innocents se sont retrouvés pris au piège dans le feu croisé d’un conflit qui ne les concernait pas.
Le bilan de cette attaque est tout simplement épouvantable. Médecins Sans Frontières (MSF) rapporte un afflux stupéfiant de victimes à la suite de l’attaque. Au moins 70 personnes ont perdu la vie, entre enfants et femmes; tandis qu’un autre 300 ont été blessées, certaines gravement. Les scènes à l’hôpital Al-Aqsa à Deir Al-Balah dressent un tableau sombre du coût humain de la guerre, alors que le personnel médical travaille sans relâche pour soigner les blessés et consoler les endeuillés.
Un expert en armes explosives a confirmé que des munitions de fabrication américaine avaient été utilisées dans l’attaque contre cette école gérée par (UNRWA). Une source specialisée a confirmé qu’il y avait au moins deux bombes GBU-39 de petit diamètre fabriquées aux États-Unis, selon une vidéo filmée sur place par un journaliste travaillant pour elle.
C’est la deuxième fois en deux semaines que le réseau américain est en mesure de vérifier l’utilisation de munitions fabriquées aux États-Unis par l’occupation dans des attaques contre des Palestiniens déplacés, la première étant le raid de l’armée israélienne sur un camp de personnes déplacées à Rafah le 26 mai. Le massacre de jeudi est survenu après que l’armée israélienne a intensifié ses attaques terrestres et aériennes dans l’enclave centrale mardi dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire. Les Palestiniens du centre de Gaza ont signalé que l’intensité et la fréquence des frappes israéliennes de la semaine dernière ont marqué le début de la guerre.
« Selon un journaliste de la région, l’école a été touchée par au moins trois missiles qui ont pénétré dans le bâtiment de trois étages, et l’installation abriterait environ 20 000 personnes déplacées qui ont cherché refuge dans l’école, sa cour et ses environs », a déclaré le réseau. Des munitions de fabrication américaine ont également été utilisées dans le massacre d’un camp de déplacés à Rafah à la fin du mois dernier, selon l’analyse par la chaîne des séquences vidéo de la scène et un examen par des experts en armes explosives. Après cette attaque, le président américain Joe Biden a rejeté les appels à changer sa politique envers Israël, suggérant que le massacre de Rafah « n’a pas encore franchi la ligne rouge qui forcerait des changements dans le soutien américain ».
Face à une telle perte de vies insensée, l’impératif de responsabilité et de justice est immense. Les appels à une enquête indépendante sur les circonstances entourant le bombardement de l’école Al-Sardi se font de plus en plus pressants, alors que le monde regarde avec horreur la crise humanitaire qui se déroule à Gaza. Les victimes de cette tragédie méritent plus que de simples condamnations ; elles méritent une action rapide et décisive pour garantir que de telles atrocités ne se reproduisent jamais. Les voix des victimes innocentes, étouffées par le rugissement assourdissant des avions de guerre et des tirs d’artillerie, crient justice d’outre-tombe.
Il incombe à la communauté internationale d’écouter leur appel et de travailler sans relâche vers un avenir où le cycle de la violence et du bain de sang en Palestine est enfin brisé. Tout ce qui est moins serait une trahison de notre humanité partagée et un témoignage de l’échec persistant de la diplomatie face à l’agression incontrôlée.
Khaled Boulaziz