Suède : Névrose d’un État

Il est insensé de penser que le fait d’exprimer librement un point de vue dans notre pays doive être calculé au prorata du volume et de la teneur de nos exportations.

Olof Palme – Homme d’État Suédois (1927 – 1986)

En théorie et dans ses textes juridique, en Suède, la liberté du culte est profondément ancrée dans le tissu social et juridique, témoignant de son engagement envers les droits de l’homme. Cette nation scandinave accorde une grande importance à la liberté individuelle de pratiquer sa religion ou sa croyance sans ingérence indue de l’État ou d’autres institutions.

Cette liberté s’étend à tous, qu’ils soient membres de religions majoritaires ou de minorités religieuses. En garantissant cette liberté, la Suède promeut un environnement où la diversité religieuse est célébrée et respectée. Cette approche favorise la cohésion sociale en encourageant le dialogue inter-religieux et en renforçant le respect mutuel entre les différentes communautés religieuses et la société dans son ensemble.

En conséquence, la Suède se positionne comme un exemple de respect des droits de l’homme, où la liberté du culte est une pierre angulaire de sa démocratie inclusive.Mais ces dernières années, l’État suédois a émergé comme un symbole de l’obscurantisme et de la censure en consentant à ce que la flamme de l’intolérance dévore impitoyablement le livre sacré des musulmans, le coran, dans un acte de violence intellectuelle sans précédent.

Ce symbole de plus de 2 milliards de musulmans, est le gardien de leur connaissance et de leur foi, fut à plusieurs occasions sacrifié sur l’autel de la tyrannie, sous l’œil vigilant de la police suédoise. La décision de brûler le coran, sans se soucier des centaines de milliers de suédois de confession musulmane, résonne comme un sombre appel de l’ignorance et à la peur. Les voix de raison furent toute aussi étouffées par le rugissement des flammes dévorantes, dans un effort désespéré pour supprimer toute contestation qui demande que le respect des lois.

S’il est vrai que la Suède fait face depuis des années à flux de plus en plus grandissant d’une immigration venue essentiellement des pays musulmans ravagés par la guerre, il fallait demander au pouvoir de cette nation d’en trouver les vrais instigateurs de ce grand remplacement.Cette immigration avec ses problèmes, et la violence qu’elle engendre dans la société dont la genèse peigne à être déterminé, sa solution n’est point dans la liberté accordée à certains individus en mal de sensation de commettre l’absurde de l’absurde, brûler un livre sacré.

Depuis l’assassinat d’Olof Palme et de sa protégée Anna Lindh (1), et même si son modèle social fonctionne adéquatement, la Suède se trouve de plus en plus inscrite dans une politique aux antipodes de celle défendue par les susmentionnées plus haut.

À l’évidence, le complexe militaro-industriel suédois, tentaculaire qu’il est, reste l’acteur majeur de la politique du pays. Les intérêts qui s’y rattachent vont au-delà des sensibilités de tous les musulmans de Stockholm ou d’ailleurs.

Le grand capital prédateur ne fut jamais l’ami d’aucune religion dans aucune partie du monde, sauf celle des adorateurs du veau d’or. Et la Suède ne peut y faire exception.

Khaled Boulaziz

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Lindh