Pendant les heures sacrées du Ramadan, moment de paix tant attendu,
Des prédicateurs s’expriment, mais leurs mots semblent perdus,
Ils abordent des sujets loin de la vérité,
Ignorant les cris des opprimés, leur triste réalité.
Honte à ces prédicateurs, aveuglés par leur indifférence,
Dans leurs sermons, l’urgence semble sans importance.
Aucune parole ne mérite éloquence,
Si elle ne dénonce pas cette terrible violence.
En ce mois béni, où résonnent les appels à la compassion,
Aucun prêche ne doit ignorer cette situation.
La Palestine, martyrisée, vit sous l’oppression,
Méritant toute notre attention, notre réflexion.
Honte à ceux qui prêchent l’opulence, leurs tables débordant d’abondance,
Pendant que les enfants de Palestine endurent la famine et la souffrance.
Leurs discours creux résonnent dans leur égoïsme,
Tandis que des vies s’éteignent, victimes d’une injustice ultime.
Khaled Boulaziz