En ce jour béni de l’Aïd al-Fitr, s’il est un hommage véritable à rendre, ce n’est pas seulement par des mots doux ou des mets sucrés, mais par le souvenir ardent de ceux qui veillent – les âmes libres, dressées comme des sentinelles aux frontières en flammes de Gaza, ou ensevelies dans l’ombre des geôles des despotes.
Ce sont eux, les plus dignes des vœux, les plus nobles des frères : ceux qui ont troqué la douceur de la vie pour la grandeur d’un combat, refusant la résignation, embrassant l’espoir d’un monde plus juste, plus beau, à l’image de leur foi et de leur communauté.
À toi, Palestine,
ô diadème de nos fronts,
terre de nos serments et de nos larmes,
nous te saluons en ce jour de fête.
Jamais nous n’oublierons ta lumière,
tant que nos cœurs battront encore.
« Et Dieu n’est point Celui qui laisse perdre votre foi. »