La fin des traîtres : Gaza respire, Israël se retire

En cette soirée du Shabbat, les sionistes et leurs rabbins talmudistes, ces maîtres de l’illusion et de la tromperie, furent contraints de signer de mains tremblantes un cessez-le-feu imposée, sous le poids de leurs péchés et des alliances impies qu’ils avaient nouées. Ce traité, ironie du sort, marquait la renaissance des espoirs écrasés des Palestiniens et la sanctification de leur lutte, magnifiée par la reconnaissance du monde entier. Mais que fut cette encre noire qui se posa sur le papier ? Un symbole de la fin d’un cycle macabre, où la souffrance de Gaza, ce cri perpétuel de douleur et de révolte, semblait enfin pouvoir trouver une lueur d’espoir.

La ville martyre, Gaza, qui avait vu ses poumons asphyxiés par le siège et son âme déchiquetée par les vagues incessantes de violence, se tenait désormais au seuil d’une ère nouvelle. Et alors, alors que les échos du sang versé se mêlaient aux souffles de ceux qui pleuraient et se battaient encore, un nouveau chapitre semblait s’ouvrir dans l’histoire tragique de ce peuple, une page encore tachée de sang mais baignée de lumière. La bataille, qui pendant si longtemps semblait une mer sans fin, une lutte sans horizon, touche enfin à sa fin.

Les forces de l’oppression, ces ombres menaçantes, ces créatures de destruction, ayant accompli leur rôle funeste dans ce drame de mort et de ravages, se retirent lentement dans les ténèbres, comme des spectres ne laissant derrière eux que le souvenir de leur passage. Leur mission d’étouffer Gaza, bien que terriblement cruelle et accablante, s’est avérée vaine. Gaza, dans sa douleur infinie, n’a pas succombé. Non, la flamme de sa résistance, même fragile, n’a pas été éteinte. L’orgueil des oppresseurs, dans leur arrogance toute-puissante, a échoué à écraser l’indomptable volonté du peuple de Gaza, et l’ombre qu’ils avaient projetée sur cette terre bénie a finalement été dissipée par les lueurs d’une espérance indestructible.

C’est ainsi que le destin, qui semblait s’acharner sans fin sur Gaza, se tourne, non pas dans la défaite des opprimés, mais dans la victoire silencieuse de ceux qui ont enduré.

Israël, le maître marionnettiste, aura extrait d’Abdel Fattah el-Sisi la dernière goutte de sa servitude, le dernier fil de sa dignité, le tissant dans la tapisserie de sa conquête froide et calculée. Telle une divinité vengeresse, il l’a utilisé comme un simple outil, un agent d’une danse macabre où les impuissants sont écrasés sous le poids des machinations politiques. Cette alliance, née de la peur et de l’auto-préservation, se trouve maintenant à sa fin. Sisi, ce pantin d’un ordre despotique, sera rejeté une fois de plus, laissé à affronter les vents impitoyables de l’histoire avec pour seule protection le vide de ses ambitions. Le moment est venu pour Israël de l’abandonner, comme il l’a fait avec tant d’autres avant lui, et de le laisser à son sort.

Dans ce jeu traître, le président égyptien ne sera plus qu’un instrument jeté, son utilité épuisée. Il sera remis aux Égyptiens, ceux qui ont autrefois regardé Gaza saigner, maintenant appelés à récolter les fruits amers de cette diplomatie perverse. Il n’y aura aucune défense, aucune main tendue pour le tirer des profondeurs de sa chute inévitable. Pour Israël, le rôle de Sisi aura été accompli, et le décor est planté pour une nouvelle ère—celle où il ne sera plus un pion sur l’échiquier géopolitique, mais une figure de trahison, laissé exposé à la colère de ceux qu’il a un jour trompés.

La promesse autrefois séduisante de stabilité, la rhétorique creuse de la paix forgée par la violence brute, s’effondrera sous le poids de sa propre tromperie. Sisi, qui se croyait partenaire dans cette danse vicieuse, se trouve maintenant abandonné, trahi par les forces avec lesquelles il pensait s’être allié. La trahison est totale ; il n’y a plus d’illusion à laquelle s’accrocher, plus de bouclier pour le protéger de la vague furieuse de la colère égyptienne qui viendra sûrement pour lui.

Israël, dans sa suprême arrogance, aura accompli sa tâche avec une efficacité glaciale, ayant manipulé chaque levier politique imaginable pour atteindre son objectif d’isolement, d’étranglement et de souffrance. En fin de compte, la trahison résonnera non seulement à Gaza, mais aussi au Caire, où le peuple reculera de dégoût devant la duplicité lâche de leur dirigeant. La guerre peut être terminée, mais les cicatrices de cette tromperie dureront des générations.

Pour Sisi, il n’y a pas de rédemption. Peu importe les paroles qu’il prononcera après coup, peu importe l’image de force qu’il tentera de projeter, sa réputation est désormais à jamais ternie par sa complicité dans cette terrible conspiration. Israël n’aura plus besoin de ses services, car la bataille est terminée, et les cris de Gaza, bien qu’entendus à travers le monde, seront ensevelis sous les décombres des promesses brisées.

Pourtant, l’héritage de cette bataille ne sera pas silencieux. Car, tandis qu’Israël se détourne de son ancien allié, les peuples de Gaza et du reste des opprimés se souviendront. La honte de ce chapitre résonnera à travers les couloirs de l’histoire, un avertissement pour ceux qui pourraient un jour penser que le pouvoir, sous sa forme la plus corrompue et vile, puisse jamais être dignement accordé. Gaza pourrait bien renaître de ses cendres, et Sisi, le pantin de cette alliance noire, se fondra dans les ombres, marqué à jamais par son rôle dans cette farce cruelle.

Ainsi, le décor est planté. Le maître marionnettiste a terminé sa tâche, laissant Sisi affronter son sort, abandonné par ceux qui lui avaient un jour promis le monde. La tragédie est complète, et l’histoire jugera les acteurs de ce drame des plus vils avec la sévérité que leurs actes méritent.

Khaled Boulaziz