Les rêves grandiloquents d’un Thomas Friedman en perdition

J’arrive avec un rameau d’olivier dans une main et le fusil du combattant de la liberté dans l’autre. Ne laissez pas le rameau d’olivier tomber de ma main.

Yasser Arafat – Révolutionnaire Palestinien (1929-2004)

Le dernier article de Thomas Friedman sur le New York Times (1) témoigne sans le moindre doute de cette Chutzpah qui le ronge lui et sa communauté. Alors que les crimes de l’entité sioniste sans commune mesure dans l’histoire continuent de faire des victimes parmi le peuple palestinien, Thomas Friedman de son palace climatisé d’Arabie nous informe dans un pamphlet qu’Israël est devant un tournant historique, un choix existentiel : une normalisation avec les Saoudiens ou la prise de l’enclave de Rafah, rien que cela !

Dans cet article, il explique tout, évoque tout, mais omis l’essentiel et le fondamental, le peuple palestinien, sa souffrance depuis le viol de sa terre par les hordes Séfarades et Ashkénazes.

En effet, la plume acérée et le verbe enflammé de Friedman sont non seulement les instruments d’une propagande insidieuse, mais également les complices d’un régime criminel, baignant dans les ténèbres de l’inhumanité. Son talent rhétorique, loin d’être mis au service de la vérité et de la justice, est dévoyé pour légitimer les pires atrocités de l’Histoire moderne.

Thomas Friedman, le manipulateur habile, façonne les mots comme des armes, les déployant avec une habileté diabolique pour intoxiquer les esprits et soumettre les consciences à la volonté de l’entité sioniste sans scrupules. Sous sa plume, le mensonge se drape des oripeaux de la vérité, la haine se dissimule derrière le masque de la raison, et la barbarie se revit des atours de la civilisation.

Chaque article, chaque publication, chaque éditorial se métamorphose en un instrument de terreur, distillant dans les veines les lecteurs le venin corrosif de la haine raciale et de l’intolérance. Friedman, l’architecte de l’illusion, érige un édifice de mensonges et de tromperies, destiné à éclipser la vérité et à asservir les esprits aux rêves et chimères de l’entité sioniste.

Sous sa férule, la presse est une machine à broyer la vérité, écrasant toute voix discordante sous le poids de la propagande des médias de l’imposture. Les opinions justes, sont contraintes de se plier à la volonté du discours criminel sioniste, et son conformisme idéologique.

Mais derrière le rideau de fumée de la propagande se dissimulaient les véritables desseins de Freidman : le déni systématique pour les palestiniens, condamnés à l’errance pour la seule raison de leur origine ethnique, de leur religion ou de leurs aspirations politiques. Freidman, le bouffon sinistre de l’apocalypse, est l’un des architectes de cette entreprise de destruction massive, contribuant par ses articles enflammés à légitimer les pires crimes de l’Histoire.

En ce jour funeste, où plus de 35 000 âmes palestiniennes reposent dans l’horreur de leur propre sang, Gaza se trouve réduite à néant, dévorée par les flammes de la violence. Les lentilles des photographes, témoins impuissants, captent l’effroi du monde devant le spectacle macabre orchestré par des soldats dénués d’humanité, s’acharnant sur des innocents sans défense. Dans ce tourbillon d’atrocités, il nous faut réaliser que derrière les discours enjolivés et les analyses pseudo-politiques se tapissent souvent les sombres abysses de l’inhumanité. Ainsi, nous sommes rappelés à la quintessence même de nos valeurs, là où la liberté de la presse et l’expression libre sont sanctifiées, des droits sacrés qui doivent être préservés, à tout prix, contre vents et marées.

Que les rêves grandiloquents de Friedman servent désormais de mise en garde, de rappel poignant de la fragilité de la civilisation humaine. Que jamais plus nous ne soyons dupes des manipulateurs de l’information, des faiseurs d’opinion qui cherchent à nous égarer sur le chemin de la haine et de la division. Que toujours, nous restions vigilants, conscients de notre responsabilité envers les générations futures, pour que jamais plus ne se lèvent des marchands de la haine prêts à sacrifier l’humanité sur l’autel de l’ambition démesurée. Les crimes commis au nom de la propagande sioniste ne doivent jamais être oubliés, mais plutôt confrontés avec courage et lucidité, afin de prévenir toute résurgence de l’idéologie totalitaire et de ses funestes conséquences.

Dans la pénombre de l’Histoire, la figure d’un Thomas Friedman est un exemple éloquent rappelant les ravages que peut causer la perversion de la vérité au service d’une idéologie déshumanisante. Sa plume, si puissante, n’est qu’une relique sinistre, témoignant de la capacité de l’homme à se corrompre et à corrompre autrui au nom de ses propres ambitions.

Khaled Boulaziz

  1. https://www.nytimes.com/2024/04/26/opinion/israel-war-rafah-riyadh.html