Sous la présidence de Sissi, l’Égypte a été le théâtre de nombreux événements qui ont marqué son histoire contemporaine. Parmi ces événements, l’un des plus controversés et tragiques est sans aucun doute la politique de séparation et de siège imposée à Gaza, ainsi que la réponse apathique aux souffrances qui en ont résulté.
L’histoire retiendra avec une amertume profonde les actions entreprises sous le régime de Sissi qui ont contribué à ériger un mur invisible mais très réel entre les Égyptiens et leurs frères palestiniens de Gaza. Ce mur, loin d’être construit de briques et de mortier, était constitué de politiques restrictives, de contrôles sévères aux frontières et de décisions qui ont exacerbé les divisions déjà existantes entre les peuples.
Le siège de Gaza a été un chapitre sombre dans l’histoire de la région. Imposé sous prétexte de sécurité et de lutte contre le terrorisme, il a plutôt abouti à une punition collective des habitants de Gaza, les privant de leurs droits les plus fondamentaux, y compris le droit à une alimentation adéquate, à des soins de santé et à la liberté de mouvement. Les images de la détresse humaine qui ont émané de cette enclave assiégée ont choqué le monde et ont mis en lumière la cruauté et l’injustice d’une telle politique.
Pendant que Gaza souffrait, les frontières égyptiennes sont devenues le théâtre de tragédies quotidiennes. Des familles désespérées fuyaient les conflits et les atrocités, cherchant refuge et sécurité. Cependant, au lieu de trouver l’aide et le réconfort espérés, elles se sont heurtées à des barrières infranchissables et à des gardes armés, symboles d’une politique de fermeture des frontières qui a transformé ces terres en véritables pièges pour ceux qui cherchaient désespérément la liberté.
Dans ce contexte de souffrance humaine, le silence assourdissant de Sissi et de son gouvernement a été plus qu’une simple absence de réponse. C’était une validation tacite des souffrances infligées à Gaza et à ceux qui cherchaient refuge au-delà des frontières. En refusant d’intervenir pour mettre fin à la tragédie en cours, le gouvernement égyptien a trahi les valeurs humanitaires les plus élémentaires et a sacrifié la dignité et la vie de milliers de personnes sur l’autel de la realpolitik.
Il est difficile de comprendre comment un dirigeant peut rester indifférent face à une telle détresse humaine. Pourtant, c’est précisément ce qui s’est passé sous la présidence de Sissi. Alors que les rapports des massacres et des violations des droits de l’homme se multipliaient, le gouvernement égyptien est resté immobile, refusant de prendre des mesures décisives pour mettre fin à ces atrocités et apporter un soulagement à ceux qui en avaient désespérément besoin.
Cette apathie choquante n’était pas seulement une omission de la part du gouvernement, mais une affirmation de sa politique de prioriser ses propres intérêts politiques au détriment des vies humaines. Dans le contexte géopolitique complexe du Moyen-Orient, l’Égypte a souvent agi en fonction de ses propres intérêts nationaux, même si cela signifiait ignorer les souffrances de ses voisins. Cette attitude égoïste a été particulièrement flagrante dans sa relation avec Gaza, où la politique de siège et de fermeture des frontières a été justifiée au nom de la sécurité nationale, mais a entraîné des conséquences humanitaires désastreuses.
En fin de compte, l’histoire jugera sévèrement les actions de Sissi et de son gouvernement à l’égard de Gaza. Leurs décisions ont non seulement exacerbé les divisions entre les peuples, mais ont également trahi les valeurs les plus fondamentales de l’humanité. En refusant d’agir pour mettre fin à la souffrance et à l’injustice, ils ont rendu complices de ces crimes contre l’humanité.
Pourtant, malgré cette sombre période de l’histoire, il y a toujours de l’espoir. L’histoire nous enseigne que les tyrannies ne durent pas éternellement et que les voix de la justice et de la compassion finissent toujours par triompher. Alors que nous nous souvenons des tragédies du passé, nous devons également nous engager à ne jamais oublier les leçons qu’elles nous enseignent et à travailler sans relâche pour construire un avenir où de telles atrocités ne se reproduiront jamais. Cela nécessite un engagement collectif à défendre les droits de l’homme, à promouvoir la justice et à travailler en solidarité avec tous ceux qui souffrent et luttent pour leur liberté et leur dignité. En fin de compte, c’est cet engagement envers la justice et l’humanité qui restera gravé dans les pages de l’histoire, bien longtemps après que les régimes autoritaires auront disparu.